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Le paradoxe de l'autonomie dans la mesure de protection judiciaire

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Année: 2013
Auteur: Emmanuelle Tavares Amaral
Centre de formation: Faculté de Droit de Douai – SEPIA

Finalement, la mesure de protection judiciaire ne renforce t-elle pas implicitement une perte d'autonomie qu'elle s'emploie explicitement à renforcer ? Nous avons analysé le dossier d'un majeur protégé jeune adulte qui, sous mesure de protection depuis 3 ans met en échec de façon récurrente les actions mises en place en vue de son intérêt et de son autonomie.

Cette analyse a permis de dégager deux axes de réflexion distincts :
- D'une part, l'injonction d’aide n'est-elle pas dans certaines situations la cause de la passivité du majeur protégé ?
- D'autre part, n'est-il pas faire fausse route que de penser amener le majeur protégé à une certaine autonomie par le biais de la responsabilisation ?

Ainsi, nous avons eu une approche critique de différentes notions telles que l'aide contrainte et l'accompagnement tutélaire.
Dans ce dossier, l'injonction d'aide, le handicap et le manque de maturité du majeur étaient sans doute les facteurs prépondérants de la mise en échec des projets établis. Le majeur protégé restant passif ou ayant un comportement néfaste pour lui même, il en a découlé une prise en charge omniprésente de l'équipe mandatée, qui de fait, retire au majeur l'autonomie que la mesure de protection s'emploie à lui faire acquérir.

Dans l'accompagnement du majeur protégé la mise en place d'une relation d'aide mais également éducative est primordiale pour perdurer dans la mesure de protection.
Mais comment faire pour le mandataire judiciaire quand pour mener à bien la mission d'aide et de protection, celui-ci n'a d'autre alternative que de lui faire prendre le pas sur le travail éducatif ?

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