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Le respect de la singularité de l’autre, comme vecteur de rencontre de deux réalités.

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Année: 2019
Auteur: TONKIN Nora
Centre de formation: CEMEA Nord Pas de Calais

Dans le cadre de mon stage pratique chez une mandataire privée, j’ai choisi de vous présenter la situation singulière de Madame S.

Madame S est âgée de 85 ans, bénéficie d’une mesure de curatelle renforcée et souffre d’un syndrome de Diogène.

Cette singularité a fait écho à la mienne, en tant que débutante dans la profession.

Les premières questions qui me viennent à l’esprit :

Qui est Madame S ?

Comment vit Madame S ?

Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?

Comment agir au mieux dans l’intérêt de Madame S ?

J’avoue avoir été bousculée dans ma « normalité » par rapport au mode de vie de Madame S.

L’analyse de la situation m’as permis de prendre du recul par rapport à « la norme sociale ».

Les nombreux échanges constructifs m’ont permis d’aller à la rencontre de Madame S et de mieux la comprendre.

Chaque Personne est unique, chaque Etre humain possède ses propres opinions, sa propre culture et ses préjugés.

Cette réflexion m’a permis de trouver la juste distance, être à la fois dans la bienveillance que requiert l’accompagnement et dans une neutralité professionnelle par rapport à la situation.

Mes actions ont été guidées par le respect absolu de la personne et de son mode de vie, dans le cadre normatif du mandat judicaire afin de veiller au respect des droits de la personne et la satisfaction de ses besoins.

Les choix de Madame S peuvent paraître incompréhensibles aux yeux de « la norme sociale », mais ils lui appartiennent, dans sa différence.

 

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